TDD002- Signature simple

La dédicace la plus simple est d’apposer sa signature sur une page ou sur la couverture d’un album. C’est un peu expédié, mais c’est ce qui se passe parfois dans les allées d’un festival ou dans l’empressement d’une sollicitation malvenue. Un exemple pourrait être ce parafe de Dino Attanasio sur l’album « le Soleil des Damnés ».

Parfois la signature est accompagnée d’une ligne de texte : une banalité de circonstance « avec amitiés », même si l’album n’offrait aucune place pour le faire. Carlo Ambrosini, croisé lors d’un festival à Lugano, s’est donné du mal pour me dédicacer ses BDs italiennes « Napoleone » et « Dylan Dog » sur un format qui ne prévoyait aucune page blanche¹. Ce cas de figure se retrouve aussi sur les Comics² américains.

Ambrosini s’est même risqué à ajouter un petit dessin, que l’on devine plus qu’on ne le voit sur la page d’ouverture de son fumetto³. [QOSA 4M2D GZL 2021].

A noter que la dédicace, simple signature ou quelques mots, nominative ou impersonnelle, reste une valeur ajoutée pour l’ouvrage et lui assigne une certaine rareté. Certaines sont très recherchées.

Références :

1. Dans la bande dessinée italienne, les petits formats (16x21cm) sont très fréquents. Pratiques et bon marché, ils constituaient des support de lecture rapide et jetables, un peu comme les mangas japonais. Ils sont nettement moins fréquents aujourd’hui.
2. Le terme comics désigne les bandes dessinées américaines, largement dominées par les saga des superhéros.
3. Le terme fumetto (pluriel fumetti) désigne bande dessinées en italien.

Albums cités dans cet article :

Napoleone L’Occhio di Vetro, Carlo Ambrosini, Sergio Bonelli Editore 1997.

Napoleone L’Ultima Chimera, Carlo Ambrosini, Sergio Bonelli Editore 2000.

Dylan Dog L’Incubo Dell’Indagatore, Edition Spéciale, Sergio Bonelli Editore 2016.

Le Soleil des Damnés, Ed Engil et Dino Attanasio, Editions Michel Deligne 1982.